Le site est quasiment illisible, ou en tout cas très pénible à déchiffrer. Il donne une bonne migraine dès les dix premières secondes. Mais c’est le but, et on conseille fortement sa consultation.
Le développeur suédois Victor Widell a mis en ligne sur son site une tentative de simulateur de dyslexie. Les caractères de chaque mot ne cessent de bouger, de changer de place, et plusieurs minutes de concentration sont nécessaires pour parvenir à déchiffrer la quinzaine de lignes qui expliquent la démarche et reprennent la définition de la dyslexie selon Wikipedia :
« Une amie dyslexique m’a décrit son expérience de la lecture. Elle peut lire, mais cela lui prend beaucoup de concentration et les lettres donnent l’impression de se déplacer au hasard. »
L’informaticien a donc décidé de recréer cette impression de confusion. La simulation est-elle juste ? Sur le site du quotidien suédois Aftonbladet, Victor Widell reconnaît que son projet est fondé sur la description réalisée par une seule dyslexique, et qu’il n’a pas de prétention scientifique. D’autant plus que les symptômes de la dyslexie sont extrêmement variables selon les individus. Mais il souligne que les retours sont « essentiellement positifs ».
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